Tout a commencé par une étrange matinée.
Mes parents m’avaient annoncé, il y a un mois, qu’ils m’avaient trouvé dans les bois, lorsque j’avais 1 an, et avec moi, un parchemin où était écrite ma date de naissance.
Comme chaque matin, mes parents, même s’ils ne le sont pas depuis ma naissance, ils m’ont élevé, étaient sortie au marché.
J’étais donc seul dans la demeure, enfin je pensais l’être. Je fis 3 pas vers la cuisine, lorsqu’un bruit de pas dans le couloir me fit sursauter.
En me retournant, je réalisai que j’étais face à un loup. Un loup qui avait l’air agressif.
Il bondit dans ma direction et s’arrêta à quelques pas de moi. Je me mis dos au mur, cherchant désespérément une issue.
Aucune issue, j’étais désarmé, et ce loup était plus gros que tous ceux que j’avais vu auparavant.
Au lieu de me bondir dessus et commencer à me dévorer, il se rapprocha.
Une voix résonna dans ma tête :
« N’ai pas peur, je ne te veux aucun mal. Ne te fit pas a mon apparence, je ne suis pas un loup.
Pars loin d’ici. Tes parents adoptifs veulent te rendre maléfique. Ce soir, ils t’empoisonneront, et tu deviendras maléfique a jamais, fuis et ne te retourne pas. »
Le loup fit demi-tour, et partit.
J’étais troublé, je décidai donc de rester et d’observer attentivement mes parents adoptifs.
Dés leur retour, j’observai attentivement leur moindre fait et geste, bien tapis dans l’ombre d’un meuble, leur laissant pensait que je m’entrainer en dehors de la maison.
Je vis ma mère adoptive se transformé sous mes yeux en monstres et dire :
« Un jour, j’espère qu’il comprendra ce qu’il est vraiment, ce que nous sommes! »
Je sortis discrètement de la maison, et je pris la route vers le village le plus proche en emportant mon épée et quelques vivres, lorsque j’entendis ma mère adoptive dire, assez fort pour que je l’entende :
« Lorsque les humains le rejetteront, il reviendra de notre coté, et nous finirons ce que nous avons commencé.
Je fis demi-tour avec courage et je lui demandai :
« Que suis-je vraiment ???? »
Elle me répondit :
« Tu n’appartiens pas à cette époque, nous sommes les derniers d’une race disparu … »
Avant qu’elle n’eut le temps de terminer, le loup, qui était maintenant un homme a l’allure étrange, l’avais saisi et dans un éclair aveuglant, avait disparu avec elle et mon père adoptif.
J’étais à la fois triste et énervé d’avoir été manipulé.
« Je vous retrouverai et vous libérerai de cet homme ! »
Je décidai de m’enfuir pour ne pas être attrapé à mon tour.
A peine arrivé au village voisin, les regards se tournèrent vers moi.
Les gens semblaient étonnés de l’épée que j’avais avec moi.
D’après plusieurs villageois, elle était lourde, et ce n’était pas normal de porter avec autant d’aisance comme je le faisais.
Puis les gens reprirent leurs activités.
Le soir venu, j’avais décidé de faire une petite ballade à l’entrée du village. Tout était calme, la nuit était douce. Les ruelles étaient éclairées par de multiples bougies.
La lune rayonnait dans le ciel. Au loin, une enseigne dominait les autres. Elle affichait un titre à la fois attirant et intriguant :
«L’énigme des Tyriens».
La rue était vide, et pourtant ce lieu étrange était ouvert. Je me décidais à rentrer pour en savoir plus.
Le propriétaire était juste devant l’entrée, derrière un étrange comptoir visiblement vieux, et d’un aspect que je n’avais jamais vu auparavant.
«Bonjour Rakner, tu viens pour des réponses ? Parcourt le monde sans te soucier des autres, ne t’arrête que lorsque les réponses te seront apporté, et tu découvriras ton histoire !
Un flash de lumière m’aveugla. Quand la vue me revint, je me trouvais dans une ruelle.
«L’énigme des Tyriens» n’était plus la.
Croyant avoir rêvé, j’étais allez me coucher.
Le lendemain matin, je me baladais dans une rue.
Ne regardant pas vraiment où je marchais, intrigué par ce qui s’était passé hier soir, je trébuchai sur une pierre et m’ouvrit légèrement la main. C’était la première fois que je vis mon propre sang, et a ma grande surprise mon sang n’était pas rouge !
Il était d’un vert strictement identique à celui des monstres qui semaient la terreur en dehors des villages.
De peur que les habitants du village ne le remarquent, je mis ma main dans un tissu. Hélas, quelques fines gouttes tombèrent sur le sol.
Les habitants, après avoir bien regardés les gouttes de sang tombées sur le sol, me regardaient comme si un monstre était dans leur village.
Ils sortirent leurs armes, fourches, et torches et crièrent :
«A mort le monstre.»
Paniqué, je m’enfui le plus loin possible.
Apres une heure de marche à combattre pour survivre, et quatre autres villages m’ayant chassé, une grande cité se tenait devant moi.
La pancarte, devant la porte principale, donnait un aperçu de la grandeur de la cité
Le nom de cette cité y était écrit, en lettre d’or :
«Andarel, la cité d’or.
Qui que vous soyez, quoi que vous soyez, l’Empereur vous souhaite la bienvenue»
J’hésitais à rentrer, mais comme l’annonce de la pancarte avait l’air sincère, je frappai à la grande porte. Une voix me répondit :
«Entre donc, et sois le bienvenu. Tu trouveras ta place dans la cité, même si tu ne fait que passer. »
Je lui répondis que je cherchais un endroit où me logeait et il m’invita a rencontré l’Empereur.
Lorsque je fus dans le château de l’Empereur, il se tenait devant moi
«Bienvenu, mon ami Rakner, mon nom est Sterko. J’ai appris par un de mes soldats, qui était occupé dans les villages voisins, que tu aurais un sang identique à celui des monstres. »
Un peu inquiet, et me rappelant ce qui s’était passé dans les autres villages, je me préparais à partir.
Mais à ma grande surprise, il rajouta :
« Non, ne part pas ! Ta différence n’est pas une raison pour t’expulser. Nous en chercherons ensemble la cause, ainsi que tes origines.
Ma cité possède l’une des plus grandes bibliothèques de tout le pays, et je pense que tu y trouveras les réponses. »
Je fus à la fois content et surpris.
Comme il était tard, on m’accompagna à une demeure forte chaleureuse.
« Voila ou tu te logeras, me dit l’Empereur »
Puis il repartit dans son château, et je pris la décision de rester dans cette cité.
Sujet: Rakner le Tyrien : Différence, souffrance, Andarel (1) 