Je me dirigeais vers la bibliothèque habituelle d’Andarel, en me disant que puisque cette bibliothèque fantôme m'avait apporté des infos, mais avait disparu, il se peut qu'il existe une section cachée dans une bibliothèque de notre jour.
Tout en poursuivant mon chemin, je regardais ma carte en soupirant :
«-Toutes ses constructions à contourner, pourquoi l'architecte n'a t'il pas fait une simple allée entre ses construction? J'en parlerai au roi en revenant, bon comme il est, il trouvera une solution. Tant de chemin pour une bibliothèque c'est un peu trop.»
Tout en me plaignant dans mes pensées, je n'avais pas réalisé que la carte que je tenais entre les mains n’était pas la mienne. Depuis quand la bibliothèque, d'ordinaire si près de chez moi, était elle aussi loin?
Mais plongé dans mes pensés, je continuais mon chemin, imperturbable.
Apres une trentaine de minute de ballade, je décrochai les yeux de ma carte.
Ma surprise fut grande. Andarel, habituellement si peuplée, était aussi vide qu’un désert. Pas même de mendiants. Juste moi.
Devant moi se dressais les constructions, dont j’ignorais l’existence jusqu'à présent, comme indiqué sur la carte, et une étrange allée entre les constructions.
Je me dis que je devrais effectuer ce genre de ballade plus souvent, car ignorer de telle construction relève de la folie.
Je ne voyais devant moi, en arrivant sur place, que de simples constructions.
Mais plus j’avançais, et plus je distingué ce qui me semblait être un style différent.
Je me demandai alors :
«-Le roi se serait-il décider à construire un style nouveau? Cela ferait du bien à la cité.»
Je continuais d’avancer, lorsque de la brume commença à envahir les lieux. J’accélérai le pas, voulant éviter de me perdre dans la brume.
Finalement la bibliothèque apparue devant moi. Sous l’effet de ma surprise, je laissai tomber ma bourse. Je la ramassai, encore troublé par ce qui se trouvé devant moi.
La bibliothèque fantôme elle-même était juste sous mes yeux.
En entrant, une drôle de sensation m’envahis, avant même de commençais à chercher un livre pouvant m’éclairer encore un peu plus, un livre apparu dans mes mains. J’ouvris les pages, hésitants, une lueur m’ébloui, les mots devinrent des images formant comme un film dans mon esprit, je m’évanouis.
«-Cours Palnia, cria une voix grave, semblable a celle d’une monstre, ne te retourne pas.
-Non je ne peux t’abandonner Blorky, répondis une voix de femme.
-Si l’on ne se sépare pas, nous serons tué, prend le bébé avec toi, et ne te retourne pas, cours aussi vite que tu le peux.
-D’accord, pour le bébé je le fait, je sais que rien ne peux briser notre amour, quand tout cela sera fini, nous nous retrouverons et nous vivrons enfin heureux.»
Palnia était une belle Tyrienne a apparence humaine. Elle ne se retourna pas, et se dirige vers le centre de la cité, la où elle serait le mieux protégée, elle et son bébé, qui n’avais visiblement que quelques heures. Il était encore enveloppé de la matière visqueuse avec lequel naissent les bébés Tyriens.
Blorky quand a lui était un Tyrien à l’apparence monstre. Il rejoignit les autres combattants Tyriens, la cité vivait peut être ses derniers instants.
Il arriva vite sur les lieux, entendit un coup de canon, et vît avec stupeur, qu’il ne restait plus qu’une poignée de combattants, et le sol était tapissé de combattant mort par les canons.
Il sentit sa haine montait, il sortit son épée, et on le vit, dans un acte de bravoure ou de folie, sortir des épais murs de la cité Tyrianna, tranchant des têtes ennemies au passage ou transperçant le corps d’autres ennemies, déterminés a vengé ses compagnons d’arme, jusqu'à sa propre mort.
Pendant ce temps, Palnia avais rejoint le centre de la cité. Mais, et contrairement a beaucoup d’autre de ce camps, homme ou femme, peut importe leur apparence, elle ne voulait pas rester à regarder les combattants perdre la vie dans une bataille perdu. Elle voulait se battre.
«-Mes amies, les autres d’ordinaire méfiant, ne se contente plus de l’être. Cette nuit, ils ont commis un acte si odieux que les monstres eux même n’avaient pas encore fait. Profitant de l’attaque que nous porter chaque jour les monstres au alentour du village, ils se sont servit d’appât pour en attirer d’autres.
Pendant ce temps, il nous on attaquait eux même de leur coté, nous qui les protégions des monstres grâce a notre pouvoirs. Ils savaient qu’après la première attaque des monstres, notre flux de magie serait insuffisant pour contrer l’assaut des autres monstres, et que ça nous affaiblirait. Tout ça à cause de nos différences. Nous somme les seuls à maîtriser une telle harmonie entre homme et monstre et à maîtriser un si grand pouvoir. Ils se sont retournés contre nous.
Oublier le traité de paix, qu’ils ont eux même enfreint. Oublier les monstres. Pour la première fois nous sommes sur le point de disparaître, alors même si les lois divine nous l’interdit, concentrons nos pouvoirs sur l’ennemie. Je préfère encore enfreindre une loi divine et en subir les conséquence, que d’être tué par ses traîtres.»
Les autres Tyriens approuvés son avis. Un assaut de monstre franchis les barrières du centre de la cité, les tyriens se concentrèrent. On vit une faible lueur émané d’eux, et sans se rappeler pourquoi ils étaient la, les monstres repartirent pacifiquement. C’était la un de leur pouvoir, un pouvoir pacifique, mais les défendant quand même de tous monstres attaquant le village.
Le mot était donné, ils n’allaient pas utiliser leurs pouvoirs pacifiquement contre ses ennemies qui leurs ont déclarés la guerre.
Pendant ce temps, Blorky continuait son attaque pendant que ses compagnons, ayant reçu le message d’utiliser leur pouvoir et pas pacifiquement, concentrèrent leur pouvoir de défense sur Blorky, et leur pouvoir d’affaiblissement sur les ennemies.
Tant qu’il pouvait éviter d’utiliser le Grouifan, pouvoir démoniaque qu’eux-mêmes redoute, il le faisait.
Un autre coup de canon retentit ! D’autre Tyriens tombèrent au sol, rejoignant les autres cadavres. La cité, hier encore si belle et si puissante, n’était plus qu’un tas de ruine.
Les protections avaient disparus en 1 minute, comme si elles avaient été désactivées de l’intérieur.
Blorky ne vit pas le coup venir, un violent coup d’épée venait de lui transperçait le ventre.
Avant de mourir il dit à sa femme par télépathie :
«-Adieu Palnia, prend soins de notre bébé.»
Il transmit son flux de magie à sa femme et s’éteignit a jamais.
Palnia l’avait senti, ce n’était plus de la haine qu’elle ressentait, c’est un sentiment si fort que seul un Tyrien pouvait le ressentir.
A coté de lui, la haine ressemblait presque à l’amour.
«Notre moment est arrivé, concentrons nos forces, réunissons nos flux de magie. Nous ne Tomberons pas de la main de traître.»
Le mot était donné, tout les Tyriens se retranchèrent dans le centre de la cité. Palnia et tous les autres se concentrèrent pour le dernier acte de la cité.
Une étrange lueur noire émanée d’eux, leurs yeux se couvrirent de rage, Les ennemies crièrent de douleur et s’en disparurent dans un vif éclair de feu.
Les Tyriens avaient ils gagner ? Ils pensèrent que oui.
Une autre lueur arriva, elle ne venait pas des Tyriens, cette lueur engloba les Tyriens, Palnia pris peur pour son bébé, et le cacha. Les autres Tyriennes serrèrent fortement leurs bébés.
La lumière s’intensifie, on ne voyait plus rien.
Lorsqu’elle disparu, Toute la cité Tyrienne disparaissait avec elle. Avant de disparaître, Palnia cria :
«-Je t’aime Rakner, fait attention à toi, mon fils.»
La cité avait entièrement disparu, la lus grande et puissante cité du monde avait disparu en l’espace d’une nuit.
Il ne restait que Rakner, et un Tyrien qui s’exclama :
«Il m’a suffit de désactiver cette misérable barrière, et de détruire toutes les machines de protection, ensuite j’ai mis dans la nourriture de puissants poisons pour tuer les plus puissant Tyrien et ne laissai que les plus faible, j’avais presque réussi ! Mais la cité a disparu avec eux !»
Personne ne su pourquoi il avait fait ca, mais dans la seconde qui suivirent, une lueur rouge l’enveloppa, et il prit feu instantanément. Il ne restait plus que Rakner, seul descendant Tyrien connu a ce jour.
Il ne restait que peu de flux magique se concentrant sur un étrange parchemin. Ce papier portait une inscription :
«Si une guerre se produit, et si nous, Palnia et Blorky mourront, que notre enfant soit envoyé dans un futur lointain, un futur où il serait accepté, même en tant que Tyrien.»
La lueur se concentra sur Rakner, et une famille du futur le trouva, et l’adopta, c’est ainsi que se vie dans le monde commença, sa vie qui avait traversé 1000 ans pour atteindre un futur ou rien n’avais changé, aucun peuple n’égalé les Tyriens, malgré les 1000 ans passé, mais une voix lui cria dans sa tête, sans qu’il n’en comprenne le sens :
«ANDAREL !»
Je me réveillai enfin, toujours dans la bibliothèque, me demanda si ce que je vis pendant que j’étais inconscient provenais du livre ou de mon imagination.
A mon retour, et après avoir informé L’empereur de la difficulté d’atteindre cette bibliothèque, il insista sur le fait qu’il n’y avait dans cette zone qu’un ancien champ de bataille où personne ne sais ce qu’il s’y était passé.
Etait-ce des traces du passé qui ressurgissaient de la terre ? Quoi que ca puisse être, je savais qu’un jour, je le découvrirai.
Sujet: Rakner le Tyrien : la destruction de Tyrianna (3) 
