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 Rakner le Tyrien : Ami ou Ennemi ??? (4)

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BigGamer95
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Date d'inscription : 23/02/2006

Rakner le Tyrien : Ami ou Ennemi ??? (4) Empty
MessageSujet: Rakner le Tyrien : Ami ou Ennemi ??? (4)   Rakner le Tyrien : Ami ou Ennemi ??? (4) EmptyVen 3 Mar - 0:13

Les semaines suivantes étaient assez calme. Dans les cités aux alentours, les espions de l’Empereur entendirent toutes sortes de rumeurs.
L’un des espions écouta discrètement une conversation entre un marchand et un armurier :

«- Le Roi va retrouver ce monstre et lui trancher la tête, s’exclama le marchand.
-Dans quelques jours, cette chose n’existera plus, répondis l’armurier.»


Les espions se dépêchèrent de faire leur rapport à l’Empereur, qui s’empressa de m’appeler.
Lorsque je fus arrivé, il me mit au courant et rajouta :

« Dorénavant, je préfère que tu te cache. Tu iras dormir dans une maison un peu éloigné de ta demeure habituelle, et tu y resteras caché. Le Roi m’enverra des soldats afin d’être sur que tu n’es pas ici.»

Je sortis rapidement de la pièce et me mis dans la pièce voisine.
Les soldats du Roi arrivèrent et l’Empereur les accueilli d’une voix glacial :

« -Bonjour, vous direz, de ma part, au Roi que de telle méthode sont intolérable. Mais, puisque je n’ai rien a caché, je vous laisse chercher. Je vais revoir les conditions ne notre traité de paix en attendant, en étant plus ferme !
-Nous sommes ici sur ordre du Roi, lui mais nous vous faisons confiance.
Si, par la suite, nous apprenons que vous nous avez menti, vous le payerez cher. »


Sachant qu’Andarel ayant envoyé toute son armée parcourir des terres inconnues, l’Empereur était donc en situation de faiblesse et je ne pouvais laisser détruire la cité d’or par ma faute.
Je sortis de ma cachette et cria :

« Que voulez vous ? Moi ? Je vous suis, le Roi va savoir que je suis un humain tout comme vous, pas comme cette crapule ! »

Sous les yeux de l’Empereur, qui ne savait pas comment me sauver, les soldats m’emportèrent vers Smilan la capitale. En cours de route, je leur demandai ce que le Roi avait décidé pour moi. La réponse vue comme je l’avais imaginé : La peine de mort.
On arriva enfin à la capitale. Les rues étaient joyeusement animé, les gens heureux, les marchands souriant, un vrai paradis, pas aussi beau qu’Andarel certes, mais cela ne changeai pas son charme. Mais hélas, à la tête de ce paradis, un homme sans cœur gouverné.

« Admire notre Capitale pendant que tu le peux encore, me dit un garde »

Les soldats firent une pause sur un banc. Ils m’avaient enchainé pour que je ne puisse pas m’enfuir.
Je sentis derrière moi comme une ombre nous observant. Peut-être venait on me sauvé.
Les soldats ne l’avaient pas vu. Soudain l’ombre bondit sur un soldat, et d’un geste du poignet, fit tomber sa tête a terre comme une vulgaire pomme tombé d’un arbre.
Les autres sortirent leurs épées mais leur agresseur avait disparu.
Un soldat entendit une banche craquée. Il se retourna, et cœur se retrouva transpercé par deux puissantes lames accrochées aux poignets de l’ombre.
Le dernier soldat eut peur et pris la fuite, mais un petite lame vint se planter dans sa tête a toute vitesse. Son tueur retira sa cape.
Il était grand, mince, et semblait maitriser parfaitement les lames de ses poignets.
J’étais toujours enchainé et j’allais bientôt savoir s’il s’agissait d’un sauveur, ou d’un ennemi.
Il s’approcha de moi et planta ses lames dans le mur, une de chaque cotés de ma tête. Il ne m’avait pas touché, mais elles étaient pourtant si proches. Sa précision et sa rapidité me surprenaient

« Voila donc la cible pour laquelle le Roi me propose tant d’or ? Intéressant. Sache que je ne fais pas ca par plaisir, mais il faut bien vivre. Vivre en tuant, ta mort me permettra de vivre. Ne trouve tu pas ca passionnant ? »

Je fixait ses lames, il s’en aperçut et rajouta :

« -Ce sont des katars, une arme tranchante et rapide. Ce que j’ai envoyé dans la tete du garde était un shuriken. Et maintenant tu va sentir mes katars, et j’aurai enfin assez d’or pour sortir ma famille de la misère ! »

Je tentai de gagner du temps en le questionnant :

« - Pourquoi as-tu tant besoin de tuer pour ca ? Il y a bien d’autre moyen de gagner de l’argent. Je suis sur que je pourrais t’aider.
-Je viens de Traerk la cité oubliée, m’apprit-il, et dés notre plus jeune âge, il nous faut savoir voler pour survivre ! Lorsqu’on a 10 ans, nous sommes formés à tuer pour gagner de quoi faire survivre nos parents qui ne sont plus assez agile pour voler ! Nous ne sommes ni élevés dans l’amour, ni dans le luxe et je n’ai aucune pitié ! Partout où je suis passé, mon nom, Raven, est craint de tous! »


Apres lui avoir expliqué que je ne connaissais pas mes vrais parents et ce qui m’était arrivé, il semblait troublé. J’avais l’impression que la haine venait à l’ instant de quitter son âme, mais qu’il cherchait à le cacher.
Il décrocha ses katars du mur d’un geste rapide

« Il est encore trop tôt, mais ton heure viendra, m’annonça-il, ton heure viendra très bientôt ! »

Il reprit sa cape, et repartit. Je pris la route vers une auberge, personne n’osé m’approché. Il parlait de moi comme d’un monstre, une chose. Certain se refugiait dans leurs maisons.
Je m’attendais à l’apparition d’un signe comme les fois précédentes, mais rien ne venait !
Je ne savais pas où allez. Recherché par le roi, poursuivi par un tueur, et aucun moyen de sortir de la capitale à cause des gardes qui surveillaient les portes principales.
Tout à coup, un cri perça le silence :

« Aaaahhhhhhh »

Je bondis, sous le nez des gardes, hors de la cité. Je savais que je ne pourrais pas fuir quand ils m’auront rattrapé mais quelqu’un était en danger !
Une femme, visiblement une magicienne, se tenez a quelque pas d’un loup, visiblement agressif.
Je pris mon épée, mais avant que je ne l’aie totalement prise en main, mon corps s’immobilisa. Un aura émana de mes mains, et une voix, qui semblait sortir de mon cœur, récita une formule dans un étrange dialecte, visiblement très ancien !
Le loup semblait calmé, et repartit comme si rien ne s’était passé.
Les gardes, prêt à m’enchainer a nouveau, et la femme me fixaient des yeux. La femme pris la fuite. Les gardes hésitèrent quelques secondes. Finalement, ils me passèrent des chaines au poignet pour que je ne puisse pas m’enfuir.
Je n’avais pas compris la voix qui est sortit de moi, mais le loup semblait l’avoir comprise. Etait-ce le pouvoir que j’ai vu lors de la destruction de Tyrianna quand j’étais évanoui ?
Les gardes avaient repris la route vers le château, en surveillant leurs arrières.
Une ombre semblait nous suivre, mais nous ne pouvions que l’apercevoir. Elle bougé très vite, trop pour que nos yeux aient le temps de la suivre.
Un garde mis en garde l’autre :

« Méfions nous, le tueur des autres soldats a été signalé comme très rapide ! Il se peut que ce soit lui. »

Pris entre 2 feux ! Tué par le roi ou poignarder par un assassin ! Ma situation semblait désespérée.
L’ombre s’arrêta devant nous, il s’agissait bien de Raven.
Les soldats dégainèrent leurs épées, mais il était déjà trop tard !
Raven venait de trancher leur tête. Il s’approcha de moi, coupa mes chaines, et rangea ses katars.

« Je suis la pour te sauver, m’avoua t’il, suit moi ! »

Ne sachant pas quoi faire d’autre, je le suivis.
Au bout d’une heure, on arriva prés d’un lac. On se mit sur un banc, et il s’expliqua :

« Je ne sais pas pourquoi, mais depuis que je t’ai rencontré, j’ai l’impression que ma haine a disparu ! Je devrais te tuer mais je ne peux pas, je n’y arrive pas ! Peut-être parce que l’on n’est pas si différent, nos histoires se ressemblent. Je viens d’un peuple de tueurs et de voleurs, j’aurai préfère être comme toi, et ne pas connaître mes origines. Mais je suis prêt a t’aider a découvrir les tiennes.»

Il se leva, et finit par :

« Je finirais par te tuer, je ne laisserai pas les soldats du roi le faire ! »

Puis il repartit. Je me sentais à la fois protégé et menacé.
Je ne pouvais pas repartir de la capitale, il fallait que j’en finisse avec ce roi.
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